Sous la direction d’Anne Sgard et de Gilles Rudaz.
En s’intéressant aux dimensions politiques du paysage, ce numéro entend dépasser la conception classique du paysage comme simple décor ou patrimoine pour le considérer comme un enjeu et un outil de l’action publique. Les contributions de cet ouvrage ne s’intéressent pas tant à l’observation de faits, comme le mitage du paysage, qu’aux conceptions du paysage dont les acteurs sont porteurs, aux fonctions et aux valeurs qu’ils lui attribuent, ainsi qu’aux modalités selon lesquelles le paysage est mobilisé dans les débats et dans l’action.
Table des matières
A. Sgard et G. Rudaz, Editorial : Penser le paysage en politique
C. Ferrata, Entre méridionalité, ruralité et urbanité. Représentations et figures du paysage tessinois
M. Brossard, Images de paysages dans le métro de Pékin : le paysage comme outil politique d’harmonisation sociale
E. Bonneau, Interpréter le paysage comme projet. L’apport biorégionaliste toscan à la planification territoriale
A. Brochot, Quelle place pour les populations locales dans les paysages culturels du Patrimoine mondial ?
H. Davodeau, Intégrer le politique dans la formation des paysagistes
M.-J. Kodjovi, P.-H. Bombenger et J.-D. Gerber, L’objectivation des impacts paysagers des projets éoliens : solution ou source de conflits ?
F. Berlocher, S. Mollier et A. Sgard, Le paysage du Grand Genève au filtre des acteurs locaux
J. Ruegg et F. Letissier, Le paysage, une catégorie d’action publique ? Discussion autour de la révision de la loi sur l’aménagement du territoire
Y. Luginbühl, Postface
Recension de Ferrata (2013). L’esperienza del paesaggio (par R. Crivelli)